L'Antre de Chrysalid
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L'Antre de Chrysalid

Des Terres du Milieu à Golarion en passant par l'Ultime Frontière ou une Galaxie très lointaine, voici les chroniques d'une table de rôlistes dont les aventures ne s'arrêtent jamais...
 
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 ALIEN [Chroniques]

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Chrysalid
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MessageSujet: ALIEN [Chroniques]   ALIEN [Chroniques] EmptyDim 17 Oct 2021 - 12:07

Le dernier jour de hope
Scénario officiel maîtrisé par Chrysalid (02/10/21)
Joué par Charlène Berndt • LV-426 / Achéron, station Hadley’s Hope, 2179


L’officer Macwhirr et son équipe atteignirent enfin le sas ouest de la station Hadley’s Hope. Après avoir passé 24 heures dans un tracteur défecteux en attente de secours, ils avaient fini par décider de rentrer à pieds, quitte à marcher 10 km dans la rocaille, sous un orage électrique déchaîné. Mais leurs dernières communications avec la station s’étant révélées infructueuses, ils n’avaient guère eu le choix.
La première chose qui les surprit fut le silence. D’ordinaire, l’endroit résonnait de bruits, de voix et d’activité. Mais ce jour-là, un silence de mort régnait. Seule une voix grésillante résonnait dans les micros, répétant inlassablement un message en boucle : « Ceci est un message d’urgence. Tous les colons doivent immédiatement se rassembler dans la réserve principale du sous-sol, par sécurité. ». Ce message les surprit : qu’est-ce qui avait bien pu se passer durant ces dernières 24 h pour que le protocole de quarantaine soit activé ? Ils savaient qu’une infection avait été découverte dernièrement – des rumeurs faisaient d’ailleurs état de décès parmi les colons, mais rien n’était confirmé. On parlait de parasites en forme de serpents qui s’étaient enfuis dans la base. Les choses s’étaient donc empirées en leur absence ?
Sigg, le scientifique de service, avait surpris une conversation entre Miranda Reynolds, agent de la compagnie, avec sa scientifique en chef, Théodora Komiskey, qui n’augurait rien de bon. Elles préparaient leur départ de la station à bord du seul vaisseau disponible. Et comme d’habitude, ce serait à eux, les ouvriers, de nettoyer derrière. Hors de question ! Si le site était en danger, l’équipe prendrait ce vaisseau ! Très vite, Macwhirr et son équipe se mirent d’accord pour trouver une carte d’accès et quitter LV-426.

La première chose à faire serait d’aller voir Miranda Reynolds, qui avait pris ses aises dans le bureau de l’administrateur Al Simpsons.

Les 5 coéquipiers se rendirent alors au bloc C1, qui contenait les bureaux commerciaux. L’endroit était sens-dessus-dessous, mais ils n’y trouvèrent rien d’intéressant. Pas non plus de trace de ces fameux « serpents » qui avaient été signalés récemment. Mais alors qu’ils furetaient dans la salle, MacWhirr entendit un bruit au-dessus de sa tête. Un coup d’œil lui permit de remarquer quelque chose dans la bouche d’aération, qui ressemblait à des doigts de couleur chair, mais trop nombreux et trop longs… et aussitôt, la chose se jeta brusquement sur son visage sous les hurlements de toute l’équipe ! Galvanisé par la frayeur, MacWhirr dégaina un couteau et le planta dans la créature qui cessa aussitôt de remuer, alors qu’un sang acide se déversait sur la main de l’officier. Seule l’intervention du synthétique Holroyd lui permit de ne pas la perdre totalement. En attendant des soins plus attentifs, MacWhirr ne pourrait plus se servir de sa main.

Qu’est-ce que c’était que cette chose ? Les « serpents » avaient-ils évolué ? Était-ce la même créature ? Sur leurs gardes, les ouvriers montèrent à l’étage, accédant aux bureaux de la compagnie. Ils y trouvèrent l’administrateur Simpsons assis paisiblement sur son siège, tourné vers la baie vitrée… et sauvagement égorgé. D’après leurs observations, une chose massive était tombée de la ventilation. Une chose bien plus massive que des serpents ou cette créature aux doigts trop longs.
Plutôt que de traîner là, ils ramassèrent la carte d’accès de l’admnistrateur entre ses chairs ensanglantées, et s’apprétèrent à quitter les lieux, lorsqu’ils remarquèrent un petit appareil de communication posé sur le bureau : il clognottait. MacWhirr l’alluma, et aussitôt la voix de la scientifique Komiskey résonna dans la salle. Implorante, elle demanda qu’on vienne la chercher dans le bloc médical. Soit, l’officier décida de s’y rendre.

Ils traversèrent un couloir qui les mena au bloc B où se trouvaient les quarters de l’équipe, ainsi qu’un arsenal. Ils y récupérèrent quelques armes, avant d’entendre des bruits de pas lourds dans le couloir : une silhouette humanoïde, squelettique, noire au crâne allongé se présenta dans l’encadrement de la porte. Avant qu’ils aient pu faire le moindre mouvement, l’être se jeta toutes griffes dehors sur l’officier MacWhirr et tenta de lui mordre le crâne d’un violent coup de mâchoire. Fort heureusement, l’équipe à présent armée parvint à le cribler de balles ! L’officier fut constellé de sang acide, et seule l’intervention de l’androïde put lui sauver la mise.

Cette nouvelle créature était certainement celle qui avait tué Simpsons dans son bureau – ou une bête identique.

Enfin, ils atteignirent le Medilab où ils trouvèrent Komiskey enfermée dans le bloc de quarantaine, avec un corps allongé sur la table derrière elle. Ils remarquèrent l’une de ces créatures à longs doigts enfermée dans un bocal – Komiskey la désignait sous le nom de « sangsue faciale » – et une autre gisait au sol, morte. Celle qui était enfermée était encore vivante.
Komiskey les implora de la sortir de là. Elle souhaitait quitter les lieux en urgence et elle seule avait les accès pour la navette. MacWhirr la défia de leur donner les codes. L’équipe lui demanda si elle était infectée, mais elle leur assura que non. Le corps derrière elle contenait bien un parasite, mais elle lui avait fait une injection létale – quoi qu’il y ait dans son corps, c’était mort et ne représentait plus une menace.
Finalement, l’officier accepta de la libérer, et tous quittèrent le Médilab.

Ils se rendirent à un escalier au sud pour descendre jusque dans les sous-sols de la base. S’il y avait des survivants, ils devaient se trouver là. Hélas, l’endroit était sombre et malodorant. Ici, tout était détruit. Dans le hangar à véhicules, aucun tracteur n’était en état de rouler.
Ils prirent les couloirs vers le nord, mais furent accueillis par une rafale de mitraillette. L’ex-marine Hirsh reconnut là le bruit d’une tourelle automatique UA 571-C. Ils n’avaient aucun moyen de la désactiver d’ici. Alors ils envisagèrent de faire le tour, en passant par le hangar de déchargement. Toutefois, en traversant le hangar à véhicules, ils furent alertés par une communication entrante. Le communicateur sur le mur nord activé, ils entendirent la voix de Wes Osterman, ouvrier et pilier de comptoir, appeler au secours. D’après ses dires, tout le monde était mort et une bête énorme essayait de forcer la porte du Bar de Billy où il s’était réfugié. Si personne ne venait à son secours, il serait mort dans quelques instants.

MacWhirr décida de mettre la priorité sur lui et dirigea le groupe jusqu’à un escalier qui menait au rez-de-chaussée. De là, ils retournèrent au sas ouest pour se rendre au-dehors. Le temps qu’ils atteignent le bar, ils aperçurent la fameuse bête qui avait fini par atteindre Wes. Ce fut littéralement un massacre ! Sans délai, ils canardèrent tout ce qu’ils avaient sur la baie vitrée du bar, la blessant. Hélas, la bête avait de la ressource. En un instant, elle avait atteint le groupe et s’agrippa à l’officier, prête à la tuer. Mais ses équipiers tuèrent le monstre à temps. Hélas, les projections d’acide diminuèrent MacWhirr, qui fut une nouvelle fois sauvée par Holroyd.

Tant pis pour Wes. Il y avait forcément encore des survivants dans la base, alors ils se rendirent tous au sas nord pour retourner dans la station. Mais le temps que les équipiers manœuvrent la porte, la pilote Singleton fut surprise par une créature humanoïde au crâne luisant. Elle fut à peine blessée mais l’équipe se jeta au combat, criblant la bête de tirs – hélas, les projections d’acide finirent par tuer l’officier MacWhirr. Avant de mourir, le monstre fit exploser le crâne de l’androïde Holroyd.

Les 3 survivants Sigg, Singleton et Hirsch, toujours accompagnés de la scientifique Théodora Komiskey, décidèrent rapidement qu’ils n’avaient guère d’intérêt pour les survivants de la base. À présent, ils ne souhaitaient qu’une chose : quitter les lieux. Sans aucun état d’âme, tous les quatre quittèrent la station et longèrent le mur d’enceinte jusqu’à la station de décollage. Hélas, durant le trajet, ils remarquèrent ici et là des câbles qui n’en étaient pas : des câbles qui remuaient à l’instar de longues queues de créatures extraterrestres. Ils accélérèrent la cadence et furent rapidement pris en chasse par des bêtes toujours plus nombreuses !
Grâce aux accès de Théodora, ils ouvrirent l’accès au vaisseau et s’y glissèrent rapidement… pour constater que l’intérieur du vaisseau était rempli de caissons réfrigérés contenant des œufs aliens et les corps mutilés d’une partie de l’équipe de Miranda ! Voilà donc le plan de l’agent Reynolds ! Elle souhaitait ramener des bêtes sur Terre pour son compte personnel ! Hélas, les caissons réfrigérés n’avaient pas tenus, et certaines bêtes s’étaient attaqués aux employés.

Très vite, les quatre survivants réalisèrent que d’autres « sangsues faciales » se terraient dans le vaisseau, et très vite, cela vira au bain de sang…
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MessageSujet: Re: ALIEN [Chroniques]   ALIEN [Chroniques] EmptyDim 17 Oct 2021 - 12:08

Le dernier jour de hope (v2)
Scénario officiel maîtrisé par Chrysalid (16/10/21)
Joué par Charlène et Viviane • LV-426 / Achéron, station Hadley’s Hope, 2179


L’officer Macwhirr et son équipe atteignirent enfin le sas ouest de la station Hadley’s Hope. Après avoir passé 24 heures dans un tracteur défecteux en attente de secours, ils avaient fini par décider de rentrer à pieds, quitte à marcher 10 km dans la rocaille, sous un orage électrique déchaîné. Mais leurs dernières communications avec la station s’étant révélées infructueuses, ils n’avaient guère eu le choix.
La première chose qui les surprit fut le silence. D’ordinaire, l’endroit résonnait de bruits, de voix et d’activité. Mais ce jour-là, un silence de mort régnait. Seule une voix grésillante résonnait dans les micros, répétant inlassablement un message en boucle : « Ceci est un message d’urgence. Tous les colons doivent immédiatement se rassembler dans la réserve principale du sous-sol, par sécurité. ». Ce message les surprit : qu’est-ce qui avait bien pu se passer durant ces dernières 24 h pour que le protocole de quarantaine soit activé ? Ils savaient qu’une infection avait été découverte dernièrement – des rumeurs faisaient d’ailleurs état de décès parmi les colons, mais rien n’était confirmé. On parlait de parasites en forme de serpents qui s’étaient enfuis dans la base. Les choses s’étaient donc empirées en leur absence ?
Sonny Sigg, le jeune scientifique de service, avait surpris une conversation entre Miranda Reynolds, agent de la compagnie, avec sa scientifique en chef, Théodora Komiskey, qui n’augurait rien de bon. Elles préparaient leur départ de la station à bord du seul vaisseau disponible. Et comme d’habitude, ce serait à eux, les ouvriers, de nettoyer derrière. Hors de question ! Si le site était en danger, l’équipe prendrait ce vaisseau ! Très vite, Macwhirr et son équipe se mirent d’accord pour trouver une carte d’accès et quitter LV-426.

Après en avoir discuté avec son équipe, Macwihrr décida de rejoindre les logements au sous-sol, où tous les colons s’étaient manifestement réunis ; s’ils avaient obéi au message d’urgence toutefois.

Tous leurs sens en alerte, les 5 équipiers s’engagèrent dans le couloirs vers l’est. Ils atteignirent les bureaux des commerciaux qu’ils trouvèrent étrangement silencieux. En outre, tout était sens-dessus-dessous. Il s’était passé quelque chose ici.
En fouillant les locaux, Sigg trouva un chalumeau découpeur, outil généralement réservé aux ouvriers et ingénieurs. En l’attrapant toutefois, son attention fut attirée par un petit bruit au-dessus de sa tête, comme des petites pattes qui s’approchaient. Cela provenait d’un conduit d’aération, juste au-dessus de sa tête. En suivant le bruit jusqu’à une ouverture, il finit par apercevoir des « doigts », puis soudain, une créature inconnue bondit avec violence jusque sur sa tête ! D’un mouvement brusque, Sigg le frappa avec le chalumeau, et la bête tomba au sol sous les cris des équipiers ! La chose était rapide, et frappait violemment avec une queue puissante. Prise pour cible, l’officier Macwihrr fut poursuivie, puis ce fut au tour de l’androïde Holroyd. La pilote Hannah Singleton en profita pour tirer sur la créature, qu’elle finit par achever de deux balles bien placées.

Toujours sous le coup de la surprise, ils étudièrent brièvement la chose qui n’avait, à l’évidence, pas du tout l’aspect d’un serpent, de près ou de loin.

Ils poursuivirent leur marche le long du couloir vers l’est jusqu’à un sas menant à l’avenue principale de la colonie, mais celle-ci était bloquée. Le portail de métal avait été tordu par quelque chose de puissant et était de fait impossible à ouvrir. S’ils voulaient atteindre le bloc B, il leur faudrait passer par l’étage. Parfait, cela leur permettrait d’aller toucher un mot à Miranda Reynolds !

Un étage plus haut, ils arrivaient dans les locaux de la compagnie, où l’administrateur Al Simpson avait son bureau. Ils savaient que l’agent Reynolds y avait pris ses quartiers, et c’est sans surprise qu’ils la trouvèrent assise face aux fenêtres donnant sur le paysage désolé. Elle était immobile, et les lieux avaient été dévastés. En outre, un conduit d’aération, au-dessus de sa tête, avait été déformé, comme si quelque chose de trop gros s’y était glissé. Singleton et Sigg s’approchèrent pour parler à Reynolds, mais ils la trouvèrent morte, sa mâchoire et sa gorge arrachées. La pilote attrapa sa carte d’accès qui pendait dans ce qui restait de sa poitrine.

Sigg remarqua alors un petit communicateur sur le bureau, qui clignotait avec insistance : il y avait quelqu’un de vivant dans le secteur ! Aussitôt, il s’en empara et l’alluma. C’est la voix de Théodora Komiskey qui retentit, s’adressant à Reynolds. Les équipiers lui apprirent la mort de sa responsable et lui demandèrent où elle se trouvait. La scientifique leur répondit qu’elle était enfermée dans le médilab, à l’étage du bloc E. L’accès à la zone de quarantaine, dans laquelle elle se trouvait alors, s’était bloqué lorsque la station s’était mise en sécurité. OK, Sigg opta pour aller la récupérer alors que Singleton ne semblait pas favorable à cette idée. Macwihrr trancha : ils feraient le crochet par le bloc E.

Ils prirent alors le couloir d’accès qui surplombait l’avenue principale pour accéder au bâtiment d’en-face. Un rapide détour par l’arsenal (dont il fallut découper la porte évidemment verrouillée) leur permit de récupérer un Magnum 357 et un fusil à pompe Armat. Puis ils prirent le couloir sud qui les mena au bloc E. Dans le Médilab, ils trouvèrent effectivement Komiskey enfermée dans la zone de quarantaine… en présence d’un homme inconscient allongé sur une table d’intervention médicale. À terre se trouvait une de ces créatures en forme de mains, inerte. Elle leur apprit que ces choses implantaient un œuf dans le corps de ses victimes, puis elle mourrait. C’était là sa seule fonction. Ensuite, l’œuf éclosait en explosant la poitrine de l’hôte, et une créature serpentiforme s’en échappait.
La première chose que Sigg souhaita savoir, c’est COMMENT la scientifique pouvait bien savoir tous ces détails ! Elle lui répondit simplement qu’elle avait été témoin de nombreuses éclosions ces dernières heures…
Komiskey leur expliqua qu’elle avait bien tenté de sauver l’homme, allongé derrière elle, mais c’était impossible avec les moyens du bord. Alors elle lui avait fait une injection létale. La créature ne naîtrait pas.
Singleton se méfiait, mais, Macwihrr déverrouilla la quarantaine. Il était important de sauver le plus de gens possible.
Mais à peine Komiskey fut-elle libérée que Singleton la plaqua contre le mur, l’abreuvant de menaces. Elle ne lui faisait pas confiance.

Enfin, tous se rendirent à la Salle d’Ops pour planifier la suite des opérations. Pendant que Macwihrr échangeait avec ses équipiers, Singleton chercha discrètement dans les ordinateurs s’il n’y avait pas un moyen de tout faire sauter, mais apparemment, c’était impossible d’ici.
De son côté, le jeune scientifique Sigg les quitta pour aller rôder à l’étage inférieur, dans le laboratoire de géologie transformé en laboratoire de biologie. Ici se trouvaient différents spécimens qui avaient été étudiés. Ce qui attira le plus son attention fut le caisson contenant pas moins de 3 œufs manifestement d’origine extraterrestre… encore vivants ! Discrètement, il ouvrit le caisson, et posa une valise de transport sur le premier. Il glissa le couvercle par-dessous, puis sortit l’œuf et referma le meuble de conservation.
Sigg avait réussi à récupérer un œuf extraterrestre. Mais que faire maintenant pour cacher sa présence à ses équipiers ? Profitant qu’ils étaient encore en plein débrif, il descendit au sous-sol et trouva une cachette dans le hangar à véhicule. Il y planqua l’œuf dans une carcasse… et fut interrompu par un appel : un survivant ! Cette fois, ils s‘agissait de l’ouvrier Wes Osterman. Il s’était enfermé dans le Billy’s Bar, mais une créature essayait de forcer la porte ! Il appelait à l’aide et savait qu’il n’en avait plus pour longtemps.
Avant de quitter les lieux, Sigg retourna auprès de son œuf : il avait changé d’idée. Il ouvrit le caisson, et s’enfuit au plus vite !

À l’étage, le groupe avait décidé de descendre trouver les survivants dans les logements au sous-sol, et de quitter les lieux avec le plus de survivants possibles. De fait, l’officier Macwihrr, l’agent Morgan Hirsch, la pilote Singleton, l’androïde Holroyd et la scientifique Komiskey se rendirent au sous-sol et montèrent vers le nord pour atteindre les logements… qu’ils ne purent atteindre ! En effet, une rafale de mitraillette les accueillit au détour d’un couloir. Pire qu’une mitraillette, c’était une tourelle de tir automatique ! Le seul moyen de passer serait de faire le grand tour par le hangar à véhicules et la zone de déchargement. Soit, ils n’avaient guère le choix.
Ils prirent vers l’ouest, et traversèrent le hangar à véhicules alors même que Sigg était en train de libérer son œuf. Concentré sur sa tâche, il ne remarqua rien.

Le groupe atteignit la zone de déchargement et tenta d’accéder à la porte nord, lorsqu’ils furent surpris par une silhouette noire de plus de 2 mètres de haut, une longue queue pointue, un crâne allongé et une mâchoire terrifiante ! La bête frappa Singleton et la jeta au sol avant de se pencher sur elle. Le fusil à pompe avait glissé trop loin d’elle, alors elle dégaina le revolver et canarda la bête qui fut projetée en arrière ! Par chance, la pilote ne fut que peu touchée par le sang acide du monstre.
Tous se regroupèrent autour de la créature morte. Qu’est-ce que c’était que ça ? Quelle était la filiation entre les créatures en forme de main, les serpents et… ça ? Alerté par les cris, Sigg les avait rejoint, et put constater la chose de ses propres yeux.

Les 6 équipiers quittèrent le hangar et se lancèrent dans un couloir plein est vers les logements. D’ici, ils virent la tourelle qui scannait au sud, mais purent la contourner aisément.
Hélas, il n’y avait guère de survivant ici. L’endroit avait manifestement été le lieu d’un affrontement terrible, et des flaques de sang, trop nombreuses, témoignaient d’innombrables victimes. Curieusement, il y avait moins de cadavres que l’on aurait pu le croire. Qu’étaient-ils devenus ?
Peu à peu, les équipiers se dirigèrent vers l’échelle au nord-est du secteur. Hélas, l’apparition d’une forme noire quelques mètres plus loin fit hurler Singleton, de plus en plus terrorisée. La forme noire attrapa un corps et disparut avec celui-ci.

Sans plus atteindre, les 6 équipiers atteignirent l’échelle et remontèrent au rez-de-chaussée. Hélas, ils remarquèrent rapidement que des formes noires les avaient prises en chasse. Ils montèrent rapidement vers le bloc A et cherchèrent un interphone pour appeler au Billy’s Bar, mais sans surprise, Osterman ne répondait plus. De toutes façon, il n’y avait plus le temps.
Tous traversèrent le bloc A et se rendirent au sas nord qui était verrouillé. Pendant que Sigg se chargeait de la porte, Singleton plaqua une nouvelle fois Komiskey contre un mur pour lui réitérer ses menaces et en profiter pour lui voler sa carte d’accès… mais l’état de terreur dans lequel elle se trouvait l’empêcha de sortir un seul mot.
C’est à ce moment que la scientifique fut prise de spasmes et qu’elle se mit à pousser des hurlements de douleur en s’agitant en tous sens. Terrorisés, les 5 autres survivants s’écartèrent pour voir avec horreur son torse exploser et une créature serpentiforme en jaillir dans une gerbe de sang ! Dans une panique totale, la pilote brandit son fusil à pompe et tua la bête sans sommation !

Puis tous quittèrent les lieux, une fois le sas nord ouvert. Ils s’enfuirent à toutes jambes vers la piste d’atterrissage, alors qu’une première créature émergeait du bloc A. Celle-ci se jeta sur le scientifique qu’elle agrippa avec ses griffes acérées. Hirsch et Macwihrr tirèrent sur le monstre, alors même que Singleton alla se cacher dans l’ombre pour assister à la scène.
Hélas, le monstre tua le scientifique d’un coup de sa seconde mâchoire, puis il se jeta sur l’androïde.

Pendant ce temps, la pilote se rua vers le vaisseau, bientôt suivie par Hirsch et Macwihrr.
En longeant le mur d’enceinte, ils réalisèrent trop tard que les « câbles » qui pendaient à son sommet n’en étaient pas. Ceux-ci se mirent à s’agiter : il s’agissait ni plus ni moins de monstres postés là qui descendirent à la suite des survivants.

Singleton atteignit le vaisseau en premier, elle se glissa à l’intérieur… et se figea d’horreur.
Lorsque l’officier et l’ex-marine la rejoignirent, ils constatèrent à leur tour que le vaisseau avait été chargé d’œufs d’aliens enfermés dans des caissons. Les corps mutilés de l’équipe de Miranda Reynolds gisaient ici et là. En outre, certains caissons présentaient des malfonctions, et contenaient des œufs ouverts.

Très vite, ils entendirent des petits bruits dans l’habitacle, témoignant de la présence de nombreuses créatures en forme de mains.

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MessageSujet: Re: ALIEN [Chroniques]   ALIEN [Chroniques] EmptyDim 22 Jan 2023 - 16:15

Le Chariot des Dieux • Acte 1 – Boîte de Pandore

Scénario officiel maîtrisé par Chrysalid (22/01/23)
Joué par Charlène, Manon et Maxime • À bord du vaisseau USCSS Montero, 2183


L’USCSS Montero, vieux cargo commercial de classe Bison, avancait lentement dans l’espace profond. Son équipage avait chargé dans ses calles 200 000 tonnes d’hélium-3, un gaz rare qui allait leur apporter une prime conséquente lorsqu’ils le livrerait sur le monde de Sutter où s’était établi une colonie indépendante.
Les lumières du vaisseau s’allumèrent, et peu à peu, les systèmes reprirent vie. Ici et là, les écrans clignottèrent, et des lignes de programmes commencèrent à défiler.
Dans la salle de conservation cryogénique, les caissons de stase émirent quelques bruits de décompression avant de lentement s’ouvrir de concert. Les 5 occupants s’éveillèrent lentement. Après avoir pris le temps de rassembler leurs esprits, tous se retrouvèrent dans la cambuse pour se restaurer. Très vite, les clans se formèrent : le capitaine Nick Miller et la pilote Leah Davis discutèrent d’un côté en prenant leur café tandis que les techniciens Kayla Rye et Lyron Cham, respectivement manutentionnaire loyal et technicienne aigrie et blasée, s’installaient de l’autre côté de la grande table pour deviser de leur côté ; l’agent de la Compagnie Weyland-Yutani, Jane J. Wilson, resta quant à elle seule un moment.
Peu après, le capitaine Miller alla s’isoler dans la chambre de l’ordinateur de bord MU/TH/UR 6500, alias « Maman », pour rassembler les informations privées auxquels seul le capitaine avait accès. Davis la pilote et l’agent Wilson se rendirent quant à elles sur la Passerelle pour faire le point sur leur situation, alors même que les deux techniciens se rendaient dans les sections techniques pour lancer des diagnostics sur l’état du vaisseau.
Très vite, la pilote se rendit compte que le Montero n’était pas du tout aux coordonnées du monde de Sutter. Pire encore, ils avaient même encore des mois de voyage à parcourir avant d’atteindre leur destination ! Mais alors, pourquoi Maman les avait-elle réveillés ? Aussitôt, Davis prévint le capitaine par intercom de la situation. Il les rejoignit sur la Passerelle, et ils découvrirent vite qu’un signal avait été enregistré par le vaisseau. Or, tous avaient dans leurs contrats une clause qui les obligeaient à enquêter dans un tel cas. Ils cherchèrent alors à en savoir plus sur l’origine du signal, mais le peu qui avait été enregistré par les senseurs était incomplet, voire même inexploitable.
Et soudain, toutes les lumières d’alarme du cockpit s’allumèrent en même temps : « Collision immitente ! » cria Maman dans les hauts-parleurs. Aussitôt, Miller ordonna une manœuvre d’évasion, alors même qu’un objet sombre – donc totalement invisible à l’œil nu – se dirigeait vers le Montero ! Ils ne durent leur survie que grâce aux réflexes éclairs de la pilote qui poussa les moteurs du Montero à fond afin d’éviter la collision ! Elle stabilisa le bâtiment, et tous purent alors voir passer dans la lumière des projecteurs ventraux… un vieux bâtiment de classe Héliade. En somme, une antiquité. Lorsque le nom apparut sur la coque, « USCSS Cronus », ils purent effectuer quelques recherches. Wilson découvrit qu’il s’agissait d’un vaisseau de la Weyland-Yutani perdu depuis 75 ans.
En l’étudiant quelques instants, ils constatèrent qu’il n’émettait aucune lumière, et qu’il n’évoluait dans l’espace que grâce à sa force inertielle. En gros, il dérivait, sans vie.
Bien qu’ils mirent du temps à se mettre d’accord, ils étaient tous liés par contrat et n’avait d’autre choix que de se rendre à bord pour découvrir ce qui s’était passé. En outre, Maman leur fournit rapidement les plans du vaisseau ainsi que de nouveaux ordres : 1/ Récupérer les données scientifiques du Cronus ; 2/ escorter l’épave jusqu’à Anchorhead ou une autre usine de la WY ; 3/ Sauver les membres d’équipage.
Miller ordonna à Davis de déployer l’Ombilique en direction du sas supérieur du Cronus. Mais en s’exécutant, la pilote constata sur les écrans que la connexion ne pourrait s’effectuer par ce biais : en effet, la porte extérieure du sas en question semblait avoir été déformée par l’intérieur. De fait, la connexion ne serait jamais étanche. Alors le capitaine alla prendre « Daisy », la petite navette WY-37B garée dans le hangar du Montero, demandant à la technicienne Kayla Rye de l’accompagner. Tous deux s’équipèrent de combinaisons spatiales, puis ils quittèrent le vaisseau. La petite navette s’envola dans le vide noir de l’espace pour aller se poser directement sur la coque du Cronus. De là, Rye descendit en combinaison et commença à travailler le sas extérieur à, l’aide d’un chalumeau découpeur.
Pendant ce temps, Davis et Wilson en profitèrent pour tourner autour du Cronus afin de l’examiner sous toutes ses coutures : le bâtiment était de petite taille, 130 mètres tout au plus, mais il semblait en assez bon état. À part l’usure due au temps passé dans le vide sans entretien, il tenait bon.
Puis Rye les informa qu’elle avait remis le sas en état – dans la mesure de ses moyens du moins. Elle retourna au Daisy, et Davis retenta de connecter l’Ombilique. Cette fois, il se connecta, et la pression fut maintenue. Miller et Rye rentrèrent à bord du Montero. La technicienne leur raconta qu’elle avait remarqué une chose plutôt inquiétante : la porte extérieure du sas avait été déformée par quelque chose de puissant, depuis l’intérieur. Bien que le sas fut à présent fixé, il faudrait découper la porte pour entrer – elle s’exécuta.

Enfin, l’agente Wilson, la pilote Davis et la technicienne Rye s’équippèrent – à cette occasion, tous découvrirent qu’un revolver automatique de service manquait, ce qui mit le capitaine en colère. Mais cela ne permit pas de retrouver l’arme. Finalement, toutes trois lourdement équipées de combinaisons spatiales et d’équipements divers, se rendirent à bord du Cronus.
La première choses qu’elles remarquèrent fut l’état des murs, ils étaient gelés. Une fine couche de glace recouvrait absolument tout. En outre, l’absence de lumière rendait l’ambiance assez inquiétante, sentiment renforcé lorsqu’elles constatèrent que l’intérieur du sas avait été… « griffé » ? En effet, de longues balafres marquaient les murs, comme si une bête féroce s’était déchaînée ici. Elles firent part de cette inquiétante découverte au capitaine Miller qui, depuis le poste de pilotage du Montero, ne ratait rien de leur progression. En outre, équipé du plan du Cronus, il pouvait les diriger vers les points intéressants.

Les trois infiltrées descendirent jusqu’à la jonction A-1, sur le Pont A. De là, Miller leur indiqua l’emplacement de l’ordinateur de bord local, MU/TH/UR 2000, un vieux modèle bien sûr. En temps normal, seul le plus gradé y avait accès, mais Wilson, en bon agent de la compagnie, possédait un accès et put ainsi entrer sans provoquer d’alerte. Elle s’installa dans le siège et tenta de communiquer. Alors seulement elle vit les lumières s’allumer autour d’elle. Tous constatèrent que l’éclairage commençait lentement à revenir. Les couloirs clignottèrent, les ordinateur ronronnèrent, même les lumières extérieures s’activèrent. Et enfin, le curseur apparut à l’écran. L’USCSS Cronus était réveillé.
Wilson demanda à accéder aux dernières entrées du journal. Elle prit un instant pour échanger avec Maman, et apprit ce qui s’était passé. Lorsqu’elle fit son rapport à ses collègues, elle évoqua une mutinerie et un virus qui s’était répandus à bord. Mais pour l’heure, tous étaient protégés par leurs combinaisons spatiales, ils ne risquaient donc rien.

Ensuite, elles quittèrent Maman pour s’aller errer dans les couloirs. La seconde section de la coursive babord, me leur réserva une macabre découverte. Elles tombèrent sur un cadavre sans tête – le malheureux s’était manifestement fait sauter la cervelle à l’aide du fusil à pompe qu’il tenait encore en main. Choquées, elles ramassèrent l’arme et récupérèrent les munitions qu’elles trouvèrent dans les poches de l’inconnu.

C’est alors qu’un évènement inattendu fit sursauter tout le monde : l’alerte du Montero retentit brusquement et tous les écrans du Pont principal autour du capitaine Miller affichèrent un compte-à-rebours ! C’était l’auto-destruction ! Miller tenta de communiquer avec Maman, mais elle n’acceptait aucun ordre d’annulation. Paniquée, Wilson serait bien remontée pour tenter de reprendre le contrôle avec ses propres accès, mais le temps qu’elle remonte les échelles, ralentie par sa combinaison, il serait bien trop tard ! Alors Rye et elle, dirigées par Miller, remontèrent vers la proue où, depuis la jonction A-1, descendirent jusqu’au Pont B où elles débouchèrent directement sur la Passerelle du Cronus. Mais elles constatèrent très vite que le poste de pilotage 1 avait été saboté d’un coup de hache, celle-ci étant d’ailleurs encore plantée dans le panneau de contrôle, tandis que le poste de pilotage 2 étant, quant à lui, totalement inopérant ! Oui, Rye serait tout à fait capable de réparer les avaries, mais il lui faudrait bien quelques heures de labeur !

Pendant ce temps, Davis avait pris l’ascenceur 1 pour atteindre le Pont B à sa façon. Bien que l’ascenseur en question sembla avoir été jadis le théâtre de violents affrontement, tels qu’en attestaient les traces de chevrotine et de sang, il fonctionnait parfaitement. Elle trouva alors rapidement le Médilab qui lui réserva bien des surprises. Un Médipod brisé, un autre rempli par une épaisse couche de sang sêché, des bocaux contenant des spécimens de créatures blanchâtres de nature inconnue, des fioles contenant un liquide noirâtre, une grape d’œufs dans un bocal, etc. Toutes ces découvertes la rendirent plus nerveuse encore au point qu’elle se figea, incapable de fouiller les lieux. Lorsque la voix de son capitaine retentit dans son oreillette, elle sursauta presque. Il lui ordonna de quitter les lieux et de rejoindre la Passerelle immédiatement ! Elle n’avait pas le choix, et obéit, résignée.

Miller, quant à lui, avait abandonné tout espoir d’annuler le compte-à-rebours. Il demanda à Maman de prendre le contrôle du vaisseau et de l’éloigner autant que possible du Cronus. Hurlant dans les micros, il ordonna à Cham de se rendre au Daisy ; tous deux devaient quitter le Montero au plus vite ! Dans un état de panique totale, le manutentionnaire se précipita jusqu’au petit vaisseau, dans lequel il se pelotonna, tremblant de tous ses membres. Miller l’accusa d’avoir enclenché l’autodestruction, mais il était évident que ce dernier n’était pour rien dans ce qui arrivait. Avec des mouvements nerveux, ils décrochèrent Daisy et s’éloignèrent au plus vite tandis que les réacteurs du cargo s’allumaient. Hélas, c’était trop tard. Car lorsque l’explosion survint, les vaisseaux étaient encore trop proches, et tous furent projetés dans l’espace, tournoyant en tous sens, au milieu de mille débris de métal.
Le capitaine dut exploiter toute son expérience de pilote pour reprendre le contrôle de la navette. Puis, enfin, il mit le cap sur le Cronus qui s’éloignait en tournoyant, projetant des morceaux de coque dans toutes les directions.
À travers les micros, Rye et Wilson lui apprirent que certaines parties du Cronus avait été détruites. En outre, il leur faudrait quelques heures pour réparer les avaries du poste de pilotage. Néanmoins, elles furent capables d’ouvrir le hangar du Pont D, où Miller parvint à faire atterir la navette…


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MessageSujet: Re: ALIEN [Chroniques]   ALIEN [Chroniques] EmptyDim 25 Juin 2023 - 10:19

Le Chariot des Dieux • Acte I - Un Long Sommeil
Scénario officiel maîtrisé par Chrysalid (24/06/23)
Joué par Charlène (Wilson), Manon (Davis) et Maxime (Miller) • À bord du vaisseau USCSS Montero, 2183

L’USCSS Cronus dérivait dans l’espace en tournoyant sur lui-même, perdant des pièces qui s’éparpillaient en tous sens. À l’intérieur, certaines sections avaient été violemment dépressurisées, ce qui avait provoqué des explosions partout. Ici et là, des objets en tous genres se perdaient dans l’infini de l’espace, alors même que le calme revenait lentement. À bord du Cronus, les membres d’équipage du Montero reprenaient se relevaient, à peine remis de leur surprise. Ils venaient de perdre leur vaisseau et sa précieuse cargaison d’Hélium-3, pour se retrouver à bord d’un vaisseau fantôme qui avait manifestement dû être le théâtre de violences et d’horreurs sans noms.
Pour l’heure, ils reprirent leurs esprits, ignorant les messages d’alerte qui clignotaient en route sur tous les écrans. À la demande du capitaine Miller, Rye referma la porte de la soute. Au moins furent-ils alors épargnés par le vide de l’espace. Mais il leur fallut attendre que le secteur se repressurise avant d’envisager de quitter Daisy.

Dans la passerelle, les trois exploratrices en combinaison spatiales réfléchèrent à la marche à suivre. Très vite, il fut décidé que Rye entamerait les réparations du poste de pilotage, dut-elle y passer des heures, alors que Davis envisageait de retourner au médilab pour y poursuivre ses investigations. Mais alors que Wilson et elle actionnèrent le sas pour quitter la passerelle, elle réalisèrent que celle-ci s’etait verrouillée – en effet, le couloir au-delà avait été exposé au vide de l’espace, aussi la plupart des portes s’étaient-elles bloquées par sécurité. Cependant, grâce à leurs combinaisons spatiales, elles ne craignaient rien. Aussi, elles déverrouillèrent l’accès, et s’engagèrent dans le corrigor. Elles constatèrent qu’en effet, toute une partie du bâtiment avait été arrachée ; à travers des fissures dans le toît, elles pouvaient littéralement voir l’espace.
Prenant la tête d’un pas plutôt hâtif, Davis était résolue à retourner au médilab.

Pendant ce temps, au pont D, Miller ordonna à un Cham terrorisé de quitter Daisy – il était temps qu’ils se rendent à bord du Cronus par eux-même. Apparemment, il y avait de l’oxygène, aussi quittèrent-ils le petit bâtiment. En arrivant dans le hangar, la première chose qu’ils remarquèrent fut l’odeur : l’air était nausébond ici, presque étouffant.
Grâce à un escalier de métal, ils accédèrent à une petite  passerelle qui les mena à des bureaux que Miller commença à fouiller.

C’est à cet instant que Maman diffusa un nouveau message dans les hauts-parleurs et sur les écrans de contrôle : « Attention, chambres cryogéniques désactivées ». Très vite, Miller ordonna à Wilson et Davis de s’y rendre pour les réactiver – quoi que ces chambres puissent contenir, il fallait les laisser fermées. Davis insista sur le fait qu’elle voulait retourner au médilab, car d’après elle, il y avait beaucoup à découvrir. Mais le capitaine réitéra son ordre. Les deux cosmonautes n’eurent le choix, et se rendirent au pont A où elles trouvèrent une porte éclairée. Par une petite lucarne, elle virent des caissons de stase ouverts.
Mais la porte était verrouillée, aussi durent-elles la forcer pour pouvoir accéder à l’intérieur. Bien sûr, c’était trop tard, les occupants des pods étaient réveillés.

Ils étaient 7, mais deux d’entre eux étaient morts et totalement momifiés. Quant aux 5 survivants, le capitaine Johns, l’ex-marine Reid, le médecin Flynn, le scientifique Cooper et la sévère Clayton, agent de la compagnie, ils eurent bien du mal à accepter d’avoir été en sommeil durant plus de 70 ans…
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