L'Antre de Chrysalid
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L'Antre de Chrysalid

Des Terres du Milieu à Golarion en passant par l'Ultime Frontière ou une Galaxie très lointaine, voici les chroniques d'une table de rôlistes dont les aventures ne s'arrêtent jamais...
 
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 [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge

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Chrysalid
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MessageSujet: [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge   [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge EmptyDim 19 Déc 2021 - 14:18

La perle de Balar : Les Ténèbres
Aventure maîtrisée par Sarlenn le 18/12/2021
Mirlor Lindorithil • Eregion, 1600 du 2e Âge


Au cours de l’année 16002A, j’avais sympathisé avec un voisin herboriste avec qui je devisais souvent au sujet de son commerce. Le pouvoir des plantes étant grand, mais pas assez hélas pour soigner tous les maux. En effet, sa fille Eidionël était née muette, et nul remède ne pouvait lui être administré.

Un beau jour du mois d’Ivanneth, il me demanda d’accompagner sa fille qui devait se rendre chez Keliel, un herboriste vivant à quelques 60 kilomètres au nord de Maeglos, pour y acquérir certaines mousses, gousses et baies. La vie en ce temps étant des plus calmes, je leur apportais mon aide avec joie.
Le voyage ne présenta guère de difficultés… du moins jusqu’à une certaine après-midi. Nous n’étions plus très loin de Maeglos et un soleil chaud éclairait notre route, lorsque soudain, le vent se leva brusquement. Un vent froid chargé de mystère souffla alors. Les arbres autour de nous bruissèrent avec force et des feuilles s’envolèrent en tous sens. Il y avait dans cette bourrasque inattendue un je-ne-sais quoi d’effrayant que je ne parvenais à identifier. Et soudain, nous remarquâmes une nuée de chauves-souris s’envoler dans notre direction ! Elles étaient si nombreuses qu’elles obscurcirent le ciel de leurs ailes noires ! Très vite, nous perdîmes notre chemin car l’ombre était si noire que nous n’y voyions même plus le chemin !
Pire encore, une voix sombre parvint à nos oreilles, semblant charriée par la nuée de chauves-souris :

Ash nazg durbatulûk,
Ash nazg gimbatul,
Ash nazg thrakatulûk
Agh burzum-ishi
krimpatul

C’était du Noir Parler. Je maîtrisais assez cette langue pour savoir qu’il était question d’un anneau et qu’un sombre pouvoir était à l’œuvre.

La nuit était tombée, et c’est à tâtons que nous rejoignâmes Maeglos quelques heures plus tard où, à l’Auberge du Cordial, nous trouvâmes refuge auprès d’autres voyageurs effrayés. Il y avait bien quelques troubadours qui essayaient tant bien que mal de détendre l’atmosphère, en vain. Nous y rencontrâmes le ménestrel Sirion, un envoyé de Galadriel qui avait été missionné dans la région pour y retrouver une perle dans la bourgade d’Ancalarië, située à quelques 40 kilomètres au sud-est de Maeglos. Il était sensé s’y rendre pour retrouver son compère Brohir auprès des Chutes d’Ulmo.

À cet instant, un cavalier apparut sur la place du village. Je n’y prêtais guère attention jusqu’à ce que des cris s’élèvent autour de moi : le cheval portait sur son dos un elfe inconscient. Aussitôt, des habitants de Maeglos se réunirent autour de lui pour lui prêter assistance. Je tentais d’en savoir un peu plus mais l’agitation était trop grande pour que je puisse m’approcher. Finalement, lorsque le guérisseur local vint lui prête main forte, le blessé reprit conscience ; je pus capter ses premières paroles : il raconta à demi-mot avoir été attaqué à Ancalarië car des êtres invisibles, des esprits dont il n’avait vu que les crocs. Il évoqua vaguement des chiens…
Aussitôt, je proposais à Eidionël de nous rendre à Ancalarië pour y mener une enquête. Entre cette histoire d’esprits et ces mots maléfiques charriés par les chauves-souris, il se passait quelque chose de grâve dans la région. Sirion se joignit à nous sans trop nous laisser le choix, et peu après, en pleine nuit, nous prîmes la route d’Ancalarië ; Eidionël et moi avions récupéré le cheval du cavalier blessé, faute de mieux, tandis que Sirion possédait sa propre monture.

Après une chevauchée nocturne de quelques heures, nous dûmes nous arrêter car nous vîmes à l’horizon les lumières de nombreux feux de camp. Je descendais de cheval et m’approchais dans la plus totale discrétion, pour y découvrir une petite armée d’orques dont les tentes s’élevaient au creux d’un vallon. J’ignorais ce qu’ils faisaient là, mais au cours d’une de leurs « conversations », j’entendis le mot « Ancalarië » suivi de rires gras et de moqueries. Il était évident qu’ils étaient là pour la même raison que Sirion. Aussitôt, je retournais auprès de mes deux compagnons de fortune et demandais à Eidionël de chevaucher à bride abattue jusqu’à Ost-in-Edhil pour y prévenir les autorités : elle leur raconterait tout, de la nuée de chauve-souris à l’armée des orques, sans oublier les paroles en Langue Noire.
À peine fut-elle partie que Sirion et moi montions sur l’autre cheval pour contourner l’armée orque. Il était nécessaire que nous arrivions à Ancalarië avant eux !

Aux premières lueurs du jour, nous vîmes avec soulagement les lumières de la ville… mais ce ne fut que pour y découvrir une autre horreur : dans les murs de cette petite cité, il ne restait aucun survivant ! Les rues étaient jonchées de corps d’elfes. Nulle voix ne s’élevait dans les maisons, nulle ombre ne se profilait derrière les fenêtres.
Horrifiés, nous constatâmes que les corps ne portaient aucune trace de blessure.

Je suivis Sirion jusqu’au palais où, au comble de l’horreur, nous trouvâmes le cadavre de la reine littéralement déchiquetté ! À l’évidence, il s’agissait de morsures de loups.

Je cherchais des empreintes des responsables de ce carnage, et trouvais des traces de loups, nombreuses. Et au milieu de celles-ci se trouvaient celles d’un humanoïde, probablement un humain qui semblait diriger la meute.

Sirion et moi nous lançâmes sur les traces des loups et de leur « maître », et sans surprise, cela menait vers les Chutes d’Ulmo, une cascade située à quelques kilomètres de là, à la naissance des Monts Brumeux.

Nous fûmes surpris par trois orques qui gardaient les lieux – j’en tuais un d’une flèche tandis que Sirion fit appel à la magie pour faire tomber le second. J’achevais le 3e de mon épée.

Enfin, nous pûmes approcher de la cascade. Nulle trace de Brohir, mais je repérais sous les eaux l’entrée d’une caverne…
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MessageSujet: Re: [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge   [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge EmptyLun 17 Jan 2022 - 22:31

La perle de Balar : La vallée cachée
Scénario de Bruno Thueux, magazine Dragon Radieux #19, maîtrisé par Sarlenn le 22/12/2021
Mirlor Lindorithil • Monts Brumeux, Ivanneth 1600 du 2e Âge


Sirion et moi nous trouvions sur les berges du petit lac qui s’était formé autour de la cascade. Mais il n’y avait aucune trace de Brohir, le nain que nous devions retrouver ici. Je remarquais alors une forme dans l’eau, qui s’approchait de nous. Je restais méfiant, et fus surpris de voir alors une forme féminine émerger de la surface et nous observer de ses yeux magnifiques. Elle avait de longs cheveux noirs, une silhouette aérienne, et chaque de ses mouvements était empreint d’une grâce divine. Le mot qui me vint à l’esprit fut « Ondine ».
Je lui demandais qui elle était et ce qu’elle faisait là, elle me répondit qu’elle gardait l’entrée de la grotte, car quelque chose d’immensément précieux s’y trouvait. Au cours de la conversation, j’observais les alentours et remarquais une forme de nain juché dans les hauteurs d’un arbre à peu de distance. Celui-ci nous rejoignit lorsqu’il reconnut son compagnon – Brohir avoua s’être méfié de la créature.
Moi-même je ne savais que penser d’elle, mais sa façon se parler et de se comporter envers nous me donna l’impression qu’elle était une très ancienne créature, probablement une Ainu perdue ou exilée en Terre du Milieu…
L’Ondine nous avoua qu’elle nous laisserait passer si nous promettions de lui apporter la perle. Oui, celle-là même que nous étions venus récupérer. En ce qui me concerne, j’étais là pour trouver l’assassin des gens d’Ancalarië, je n’avais que faire de la perle. À ma grande surprise, Sirion et Brohir lui promirent toutes les perles qu’elle voulait en échange du passage. Je ne dis rien, mais échangeais un regard avec Sirion.

La créature nous fit un signe, et nous nous engagions sous la cascade.

Le passage au-delà était étroit et humide. L’obscurité ne dérangea aucun d’entre nous, et nous nous enfoncions toujours plus loin. Peu à peu, les kilomètres s’enchaînèrent.

Nous arrivâmes à un gouffre traversé par un ponton couvert d’énormes fientes. Un regard dans les profondeurs obscures qui nous surplombaient nous fit comprendre que nous étions en présence d’une horde de vampires, ces énormes chauves-souris attirées par le sang. Pour l’heure, elles devaient dormir, mais nous ne devrions notre survie qu’à une discrétion sans faille, et une attention de tous les instants.
Parvenus à mi-pont, je fis une maladresse et manquais de glisser dans le vide, mais Sirion me rattrapa de justesse.
Enfin, nous atteignîmes l’autre bord.

La marche qui s’ensuivit fut encore plus longue. Nous dûmes marcher des heures durant le long d’un interminable couloir – il était évident qu’à présent, nous étions sous les Monts Brumeux, loin de l’Eregion.

Finalement, nous vîmes une lumière au bout du tunnel, et c’est avec un soulagement sans faille que je ressentis le vent de la surface contre mon visage : nous étions arrivés !

Mais où étions-nous arrivés au juste ? Nous comprîmes très vite que c’était là une petite vallée encaissée entre les montagnes. Une végétation luxuriante poussait ici, et les oiseaux chantaient ; je revivais !

En étudiant les lieux, je retrouvais les traces de gros loups, nous les prîmes en chasse aussitôt.

Notre marche nous mena en vue d’un énorme monticule de pierre auquel nous n’aurions guère prêté attention si celui-ci n’avait pas remué : aussitôt, nous nous figeâmes ! À notre grande surprise, nous étions en présence d’un Géant de Pierre. Je n’en avais jamais vu jusqu’à présent. Mais comme il ne bougea plus, nous reprîmes notre route sans plus lui prêter attention.

Plus loin, nous vîmes l’entrée d’une grotte. Et je me pétrifiais de surprise lorsque je vis un dragon bleu-nuit en émerger laconiquement ! La créature nous regarda sans agressivité, et nous échangeâmes au sujet de l’homme aux loups que nous traquions. Il s’appelait Turukulon et nous confirma la présence de l’individu et de ses loups. Puis il nous raconta qu’il avait lui-même été chassé de sa propre grotte par un dragon plus grand et plus fort que lui, nommé Brog. La conversation ne dura pas, le dragon n’ayant que faire de nos frasques.

Finalement, plus loin au creux d’un bosquet, nous repérâmes une maisonnée de deux étages – les traces y menaient tout droit. Très vite, nous remarquâmes deux énormes loups patrouiller autour.
Alors je pris les choses en main. Je demandais à mes compagnons de rester en arrière tandis que j’approchais de la maison dans la plus grande discrétion. Fût-ce insuffisant ? À un moment, l’un des loups se précipita à l’entrée du manoir, la porte s’ouvrit et il s’y engouffra, tandis que l’autre animal se rua dans ma direction, tous crocs dehors ! Je lui décochais une flèche qui se ficha dans sa cuisse avant de dégainer mon épée pour bloquer ses violents coups de mâchoire ! Je parvins à éviter ses attaques tout en frappant à chaque ouverture – derrière moi, Sirion lui tira quelques flèches pour me porter assistance. Enfin, nous parvenions à étendre la bête.

Nous approchâmes discrètement du manoir. Depuis une fenêtre du 1er étage, je remarquais une salle à manger entourée de 4 armures.
L’escalier menait à une porte d’entrée de l’étage que nous fûmes bien incapables de crocheter ; ladite porte était dépourvue de serrure ! Alors, sans autre choix, nous utilisâmes le heurtoir pour nous annoncer. Nous fûmes accueillis par un homme à la haute stature et à la mine arrogante. La barbe noire et les cheveux courts, il affichait un âge moyen. Il se présenta sous le nom d'Artanno – Artanno ? N’y avait-il pas un forgeron elfe de ce nom ? Je n’étais pas un féru d’Histoire, mais cet individu était définitivement humain ; j’étais persuadé qu’il ne s’agissait pas de son vrai nom.
À demi-mots, je racontais donc à « Artanno » la raison de notre présence, et il nous accueillit en son manoir, allant même jusqu’à nous proposer de partager le souper avec lui.

Dans la salle à manger que j’avais aperçue un peu plus tôt, nous fûmes servis par un domestique sur lequel j’eus tout le mal du monde à concentrer mes pensées. Y avait-il un domestique ? Comment la nourriture était-elle venue sur notre table ? Méfiant, je n’y touchait guère, quand bien même elle exhalait d’appétissants fumets. Mes deux compagnons n’y résistèrent pas quant à eux.
Je racontais la raison de notre présence, le massacre d’Ancalarië et notre quête de la perle – bien qu’il n’en laissa rien paraître, je décelais chez lui une véritable obsession pour celle-ci. Il ne reconnut pas son implication dans ces évènements, mais il ne les nia pas non plus. Il admit que la vie des humains était si éphémère…

Le repas se déroula sans heurts, et finalement, il quitta les lieux avec son loup, nous laissant dans son manoir sans surveillance. Évidemment, nous en profitâmes pour procéder à une fouiller en règle. Mais cet endroit, plutôt que de nous apporter des réponses, nous laissa plus perplexe que jamais. Car à part la salle à manger de l’étage et la bibliothèque du rez-de-chaussée, il n’y avait… rien. Où était la chambre à coucher ? Où se trouvait la cuisine ? N’y avait-il pas de commodités en cet endroit ? Pire encore : où était passé le serviteur ? Fort heureusement, je trouvais parmi les livres de la bibliothèque un mécanisme qui mit à jour une porte cachée derrière une étagère, une porte de métal qu’aucun d’entre nous ne parvint à déverrouiller.
N’ayant plus rien à faire ici, nous décidâmes de quitter l’endroit… mais ce ne fut que pour constater que nous étions enfermés ! En effet, la porte d’entrée était bloquée, et il semblait impossible de faire quoi que ce soit pour l’ouvrir ! Je décelais une présence de magie, bien que je fus incapable de la définir précisément.
Lorsqu’Artanno revint avec son loup, il s’excusa, faisant mine d’avoir oublié de nous laisser la porte ouverte. Nous le quittâmes enfin. Mais au moment de notre départ, je remarquais que la porte se referma sur nous sans qu’il la touche. Avait-il prononcé un mot ? « Nazg » ?

La nuit était tombée au-dehors. Depuis les bois, nous décidâmes d’espionner depuis les fenêtres. Nous le vîmes se rendre à la bibliothèque et ouvrir la porte de métal à l’aide d’une clé qu’il portait autour du cou.
Sans délai, nous décidâmes de l’y retrouver. Grâce au mot « Nazg », nous ouvrîmes la porte et nous engagions dans la bibliothèque. Alors, tandis que mes compagnons s’occupaient du loup, je descendais les escaliers dans la pièce secrète. Je retrouvais l’homme assis sur un fauteuil, me tournant le dos et faisant face à un mur vide. À sa gauche, la perle trônait sur un piédestal tandis qu’un coffre se trouvait à sa droite.
Je sortais une flèche et l’encochais en la faisant volontairement glisser sur la corde afin qu’il m’entende. Mais comme il ne réagissait pas, je lui parlais, évoquant la perle qu’il avait prétendu ne pas connaître. Il se leva alors et me parla de sa « condition de mortel » que je ne connaîtrais jamais. Il prétendit valoir mieux que cela, et évoqua un « Maître » qui lui permettrait de s’affranchir de la mort. Le seul moyen pour moi d’avoir des réponses eut été de m’asseoir sur son siège. Le piège était trop gros, je refusais. D’un geste de mon arc, je frappais le socle et la perle tomba à mes pieds – au moins elle n’était pas piégée. Mais alors que je réfléchissais à la stratégie à adopter, je fus pris d’un vertige soudain. Et lorsque je rouvris les yeux, Artanno avait disparu. Je fus surpris de retrouver la perle à mes pieds. Je la ramassais en ne la touchant qu’avec ma cape, puis je jetais un œil au coffre : celui-ci contenait une petite fortune de quelques milliers de pièces d’or.

Je remontais pour trouver Sirion agenouillé à côté du corps meurtri de Brohir. Tous deux avaient tué le loup, mais le nain en avait subi les conséquences.
Je demandais à Sirion de m’assister tandis que je tenterais de m’asseoir dans le siège d’Artanno. Mais lorsque je m’exécutais, rien ne se passa.

Sans plus attendre, nous quittâmes le manoir du mystérieux personnage et trouvâmes refuge dans le bosquet pour y soigner le nain…
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MessageSujet: Re: [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge   [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge EmptyLun 17 Jan 2022 - 22:32

La perle de Balar : La salle sous le trône
Scénario de Bruno Thueux, magazine Dragon Radieux #19, maîtrisé par Sarlenn le 23/12/2021
Mirlor Lindorithil • Monts Brumeux, Ivanneth 1600 du 2e Âge


Après avoir accordé plus de 24 h de repos et de soins à Brohir, nous reprîmes la route de l’Eregion – le nain était à peine capable de marcher, mais sa volonté sans faille était plus forte que la douleur. Seule complication, nous ignorions encore comment passer les Chutes d’Ulmo et la gardienne dans l’eau à qui mes compagnons avaient promis « toutes les perles qu’elle voulait ».
À mesure que nous marchions dans les cavernes sous les Monts Brumeux, je me rappelais que l’Ondine avait avoué aimer « tout ce qui brille », et que le fond de son lac était tapissé d’or et de joyaux. Alors je jetais un œil à l’or que j’avais récupéré dans le coffre d’Artanno : il y avait bien là 5 000 pièces d’or. J’en comptais environ 1 000 que je séparais du reste.

Après quelques kilomètres de marche dans l’obscurité, et la traversée dangereuse du pont de pierre sous la voûte des chauves-souris vampires, nous atteignîmes enfin la chute où, sans surprise, l’Ondine nous attendait. Pleine de charme, elle réclama son dû. Je lui demandais alors si elle aimait toujours ce qui brillait, et j’exhibais une pièce d’or. Devant sa moue, je lui apprit qu’il y en avait beaucoup. Alors son visage s’éclaira d’un sourire – je compris que nous avions là une ouverture. D’un geste, je pris une poignée de pièces d’or que je répandis dans l’eau avec le mouvement d’un semeur. Puis je commençais à courir et danser tout autour de la berge en semant de l’or encore et encore ! Les pièces tombaient autour de la créature en une pluie d’or, qu’elle accueillit avec un rire qui m’évoqua une rivière. Lorsqu’elle commença à s’ébattre dans les flots à la recherche des pièces, nous comprîmes que nous pouvions quitter les lieux.
Une journée fut nécessaire pour rallier Ancalarië. Mais nous ne devions par nous y attarder car dès le lendemain, Brohir nous dirigea vers le nord. Il était indispensable que nous nous rendions au Hall de Celebur avec la perle pour y trouver des informations à rapporter à Dame Galadriel.
4 jours de marche furent nécessaires à rejoindre la mine naine, au cours desquels nous fûmes soumis à la pluie et à la boue.

Puis enfin, après une ascension des plus éreintantes, Brohir nous désigna deux piliers de basalte : « C’est ici ». Le nain nous montra une carte sur laquelle étaient indiquée un poème nébuleux ; il ignorait comment ouvrir la porte, et seule la résolution de ce poème permettrait d’ouvrir l’accès :
Devant la porte,
Face au couchant,
Au soleil levant,
Vous trouverez le secret de l’œil fixe,
Grâce à l’œil mouvant,
Si vous entrez munissez-vous d’une larme.

Je ne fus guère surpris lorsque Brohir nous apprit que la perle d’Artanno était aussi appelée « Larme d’Ulmo ». C’était donc une clé.
Nous établîmes un campement, prévoyant d’y passer la nuit. Sirion et moi montâmes la garde l’un après l’autre, tandis que Brohir, toujours blessé, dormirait toute la nuit durant.

Les heures passèrent, durant lesquelles j’observais à loisir la lumière des étoiles. Mais je ne pouvais ignorer les grognements et cris des orques qui résonnaient dans les montagnes – le nain nous avait prévenu que des tribus sauvages vivaient dans les parages.

Dès les premières lueurs du jour, nous guettâmes l’apparition du soleil. Je me plaçais face aux piliers de basalte, dos au soleil, et guettais la raçon dont la lumière venait frapper la pierre. En reculant, je remarquais alors un passage s’ouvrir près du pilier de droite – nous nous y engouffrâmes sans délai. Une interminable descente de 2 000 marches nous mena aux mines.

Une longue marche dans les tunnels de pierre fut nécessaire pour atteindre notre objectif : une grande salle aux piliers brisés, dont le sol était jonché d’or… sur lequel était endormi un énorme dragon. Nous comprîmes alors qu’il s’agissait de Brog, celui-là même dont nous avait parlé Turukulon une semaine plus tôt. À l’évidence, un affrontement avait eu lieu dans ces cavernes, qui s’était terminé sur la victoire du dragon et la mort des mineurs nains.

Brohir me chuchota que le trône de pierre contenait les informations à récupérer.
N’ayant pas le choix, je fis appel à la magie pour me soustraire aux regards indiscrets. Et c’est ainsi que, dans le plus grand silence, je traversais la pièce sans réveiller la bête jusqu’au trône de pierre. Hélas, celui-ci était brisé et il n’y avait guère d’information à récupérer.
Comme je ne trouvais rien, Brohir s’impatienta et me rejoignit d’un pas discret. Il finit par me montrer une petite cavité en forme de demi-sphère : sans délai, j’y encastrais la perle ; un mécanisme se fit entendre. Nous poussâmes le trône pour dévoiler un passage dissimulé… ce qui sembla déranger le dragon ! Aussitôt, Brohir et moi nous jetâmes dans l’ouverture ! Et tandis que le monstre se réveillait au-dessus de nos têtes, nous atterrissions dans une petite salle où siégeait une table de pierre. Sur celle-ci se trouvaient un parchemin et grimoire écrit en Khuzdul. Le rugissement de la bête faisait trembler les murs, et ses pas lourds résonnaient au-dessus de nos têtes. Soudain, le cri de Sirion nous pétrifia d’horreur, et le dragon sembla quitter la salle du trône.
Nous nous emparâmes du livre et du parchemin, et remontions l’escalier. L’endroit était à présent désert. Nous fuîmes par le corridor d’entrée, mais il n’y avait nulle trace de Sirion. Plus loin, son épée gisait au sol, que je ramassais.
Nous demeurions à l’affût, Sirion restait introuvable. Hélas, le dragon faillit nous tomber dessus, car il surgit devant nous au détour d’un couloir ! Nous ne pûmes que disparaître dans une anfractuosité pour nous y cacher. La chance était avec nous (où était-il simplement rassasié ?), car le monstre retourna d’un pas lourd vers son trésor.

Arrivés à la surface, nous prîmes un moment pour évoquer Sirion, victime du dragon et vieux compagnon de Brohir. Je lui donnais l’épée de son ami. Enfin, nous jetâmes un œil à nos trouvailles. Le livre était écrit en Khuzdul et racontait l’histoire de la mine jusqu’à l’arrivée récente de Brog. Un passage attira particulièrement notre attention, qui évoquait des noms tels que Finculin ou Aulendil. Ce dernier tout particulièrement aurait travaillé avec les nains pour obtenir du Celebur, un métal nécessaire à l’obtention du Mithrariand, un alliage rarissime aux puissants pouvoirs magiques. Hélas, le livre parlait plus loin d’une horrible maladie qui affectait toute personne en contact avec le Mithrariand. Il était question de dégénérescence physique, de mutations, etc.

Pourquoi cet Aulendil avait-il participé aux recherches de Celebur ? Sachant le danger que représentait un tel alliage, que souhaitait-il en faire ?
Le parchemin, quant à lui, contenait seulement un poème écrit en Angerthas de la Moria :

Trois anneaux pour les rois elfes sous le ciel,
Sept pour les seigneurs nains
dans leurs demeures de pierre,
Neuf pour les hommes mortels
destinés au trépas,
Un pour le seigneur ténébreux
sur son sombre trône.

Sept anneaux pour les nains, neuf pour les hommes… il était évident que ces lignes parlaient du travail de Celebrimbor, le maître de la Guilde des Orfèvres d’Ost-in-Edhil. Je n’avais pas connaissance des trois anneaux elfes cités, et encore moins d’un anneau « unique » entre les mains d’un seigneur du mal.

Plus l’enquête avançait, et plus cela me terrifiait. J’en vins même à me demander si l’irruption récente de Brog dans le Hall de Celebur et l’extermination des nains à ce moment précis était une coïncidence.

Brohir m’avoua que sa mission était presque terminée. Il devait encore se rendre chez Dame Galadriel en Lothlorien pour lui remettre ces découvertes – bien évidemment, je lui proposais mon aide pour effectuer le voyage…
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MessageSujet: Re: [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge   [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge EmptyLun 17 Jan 2022 - 22:33

La Fuite : Le messager
Scénario paru dans le magazine Graal #2 et maîtrisé par Sarlenn le 29/12/2021
Mirlor Lindorithil • Lindon, Été 1698 du 2e Âge


En l’an 16982A, nos missions nous menèrent Eidionël et moi aux Hâvres Gris, où je me mis au service du Seigneur Cirdan, le fameux charpentier des bateaux. À sa façon, il participait lui-même au confilt en fabriquant toujours plus de navires de guerre. Hélas, ses troupes étaient limitées et étaient réservées à la défense de Mithlond.

Un beau jour, le seigneur Cirdan nous convoqua afin de nous donner une mission. Il nous parla de la cité secrète de Galadhiath, située un peu plus au sud dans la région du Lindon. L’endroit n’apparaissait sur aucune carte, et seuls quelques rares savaient s’y rendre. Cirdan nous présenta un messager du nom d’Ëarnil, qui devait à tout prix se rendre à Galadhiath – Eidionël et moi devions l’escorter pour qu’il arrive sain et sauf à sa destination. Mais il nous donna une instruction importante : nous avions pour ordre formel de ne PAS l’accompagner à destination. Il nous était INTERDIT de découvrir l’emplacement réel de Galadhiath – pour des raisons que je comprenais fort bien d’ailleurs.

Dès le lendemain, Eidionël, Ëarnil et moi nous mîmes en route vers le sud. À pieds, à travers les collines et forêts dégagées du Rhonlindon sous le soleil, nous marchâmes d’un bon pas.

Au cours du 3e jour, nous remarquâmes des traces d’humanoïdes au sol. Sans surprise, nous réalisâmes qu’il s’agissait d’empreintes orques. Peu nombreux, ceux-ci semblaient aller et venir sans suivre de direction précise ; nous en déduisîmes qu’il s’agissait d’une petite patrouille en recherche de… quelque chose. Cherchaient-ils la cité secrète ? Nous devions rester prudents.

Finalement, le reste du voyage se déroula sans trop d’imprévus… jusqu’au 6e et dernier jour ! C’était au petit matin, nous marchions d’un bon pas dans les bois de Taur-in-Telerrim. Ëarnil nous raconta qu’il ne restait plus guère de distance, et qu’il pourrait bientôt terminer le voyage seul. Hélas, nous tombâmes nez-à-nez avec une petite patrouille d’orques, aussi surpris que nous ! Sans délai, nous dégainâmes nos armes. De flèche ou de lame, je taillais mes ennemis sans pitié, de même qu’Eidionël. Ëarnil quant à lui, participa de même au combat alors que l’imprudent aurait dû se mettre à l’abri. Et pour cause ! Il reçut une flèche dans la cuisse !
Lorsque nous achevâmes le dernier ennemi, nous constatâmes que la blessure d’Ëarnil était empoisonnée, et que le messager n’était plus en état de marcher !
Nous n’avions pas le choix, Eidionël et moi devions escorter le messager jusqu’à Galadhiath, ceci en contradiction directe avec les ordres du Seigneur Cirdan. Ëarnil nous rassura en précisant que sa mission était plus importante que tout, et qu’il parlerait en notre faveur si le besoin s’en faisait ressentir…
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MessageSujet: Re: [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge   [Chroniques] Aventures au Deuxième Âge EmptyLun 17 Jan 2022 - 22:33

La Fuite : Le voyage sur la rivière
Scénario paru dans le magazine Graal #2 et maîtrisé par Sarlenn le 30/12/2021
Mirlor Lindorithil • Lindon, Été 1698 du 2e Âge


Ëarnil boitant, Eidionël et moi-même d’avions d’autre choix que de le soutenir, le portant sur nos épaules. Ainsi, il nous guida jusqu’aux murs de la cité, parsemées de hautes tours de guet aux pointes effilées. J’évoquais la présence de gardes, mais le messager nous apprit que nous étions sûrement déjà repérés.
Il nous guida jusqu’à un escalier qui descendait dans les profondeurs d’une gorge, où s’étendait un labyrinthe de ronces. Fort heureusement, Ëarnil connaissait le chemin par cœur. Enfin, nous accédâmes à une haute porte. Ëarnil appela la garde d’une voix forte. En guise de réponse, les portes s’ouvrirent, et donnèrent sur un nouveau canyon qui s’évasait un peu plus loin sur un petit lac.
Nous le soutînmes le long du chemin jusqu’aux berges – l’endroit semblait presque désert. Les falaises à notre gauche étaient occupées par des chutes, tandis qu’un haut escalier ornait celles de droite. En accédant à la surface, nous fûmes accueillis par des elfes qui nous menèrent à leur Reine et ses quatre conseillers, son fils Aëgnor, le Gardien de la Tour du Lac Anadhrel et son frère Anduriel, ainsi que son proche conseiller Luadan. Celle-ci se montra froide et demanda la raison de notre présence. Si Ëarnil était attendu, il aurait dû venir seul. Bien sûr, la blessure qu’il avait subie à la jambe fut une explication suffisante.
Le messager donna son parchemin à la reine, qui fut blessée mais pas surprise par la décision de Cirdan. Celui-ci lui refusait toute aide militaire car Mithlond avait grand besoin de protection. Il conseillait aux habitants de Galadhiath de quitter la ville, car elle ne pourrait tenir un siège.
La Reine s’emporta, refusant une telle extrémité. En outre, elle ordonna la fermeture de la ville, et l’interdiction à quiconque d’entrer ou de sortir. Ils attendaient le retour du Prince Amrod, actuellement en mission dans le sud, avant de prendre toute décision. Je me permis de proposer mes services à la Reine – mon idée était de partir en quête du prince, car il avait peut-être été tué, ou fait prisonnier… Mais elle refusa ma proposition.

En quittant les lieux, le Gardien Anadhrel me proposa de quitter la ville car, bien que fidèle à sa reine, il n’approuvait pas tous ses choix. Il me donna rendez-vous avant l’aube à la Tour du Lac, où il connaissait un passage que les gardes ne surveilleraient pas.

Pendant la soirée, nous eûmes tout loisir Eidionel et moi de visiter les lieux. Et je fus surpris par la beauté et la magnificence de la ville et de ses jardins. De toute évidence, ses habitants étaient des artistes, des jardiniers. Et à la façon dont tout le monde se comportait ici, nul n’était au courant du feu qui ravageait le monde extérieur. Ils vivaient dans une bulle, aveugles aux réalités de ce monde. On me proposa de participer à une chasse au lapin, que je refusais poliment. Je souriais sans montrer mon amertume : les orques approchaient, et nul ne semblait s’en soucier.

Eidionel et moi profitâmes de quelques heures de transe réparatrice dans l’une des chambres du palais quasi-désert que l’on mit à notre disposition. Au cours de cette nuit, Eidionel fit un étrange rêve au cours duquel elle vit des serpents. Elle se sentait mal à l’aise à son réveil. J’ignorais quoi penser de ses visions. Mais… le serpent n’est-il pas l’allégorie de la trahison ? La cité de Galadhiath recelait-elle d’un traître en ses murs ?

Avant l’aube, nous avions rejoint Anadhrel à sa tour, bien décidés à quitter la ville, que ce soit pour rejoindre Cirdan ou pour retrouver Amrod. Mais avions-nous la moindre chance de retrouver le prince, sachant qu’il pouvait se trouver n’importe où au sud ?
Le Gardien de la Tour nous fit descendre dans les profondeurs de la bâtisse, jusqu’à une caverne inondée dont le niveau de l’eau montait et descendait en rythme. Il précisa que nul ne connaissait cette sortie. Nous prîmes une barque et profitâmes du ressac pour nous engager dans les profondeurs d’une sombre caverne. Mais très vite, nous étions hors de la ville – il n’y avait plus qu’à suivre le cours de l’Aerossîr, que les elfes de Galadhiath apelaient Tuilas, pour rejoindre le Golfe de la Lune.

Après avoir navigué tant bien que mal une heure durant, nous fûmes pris entre des tirs de flèches venant des deux rives ! (A) Un groupe de rôdeurs à gauche et une troupe d’orques à droite… Sans attendre, je pris mon arc et tuais quelques monstres, malgré la barque qui tanguait sous mes pieds.
Une fois la menace éliminée, nous échangeâmes quelques mots avec Valras, le chef des rôdeurs. Il nous expliqua que la situation devenait compliquée, car les collines grouillaient d’orques. Comme nous connaissions mal la région, il demanda à son frère Thoras de nous accompagner jusqu’à un tunnel situé plus au nord.

À l’approche de la caverne, il nous quitta (B). Le voyage se poursuivit tout au long de la journée au milieu d’un paysage chaotique, lorsque nous arrivâmes en vue d’un paysage de bûcherons en pleins travaux (C). À notre approche, ils dégainèrent arcs et flèches et nous ordonnèrent d’accoster. Méfiants envers tout étranger, ils voulaient savoir qui nous étions – car les elfes du sud restaient cloitrés, tandis que ceux du nord préféraient fabriquer des navires. Je leur expliquais que nous étions venus de l’est, et en tant qu’envoyés du Seigneur Celeborn et de Dame Galadriel, nous étions là pour aider.
Barnon, celui qui faisait office de chef, exigea notre aide pour renforcer leurs défenses, car ils savaient l’approche des orques inexorables ; nous leur accordâmes une heure de notre temps pour réaliser divers travaux dans la défense de leur village, mais j’étais pessimiste. De simples bûcherons, un village perdu dans les contreforts rocheux d’une région de collines de pierres, que pourraient-ils faire contre une armée d’orques entraînés pour tuer ?

Conformément à leur parole, ils nous libérèrent peu après, et nous reprîmes notre navigation vers le nord.

En début d’après-midi, nous sentîmes l’air marin sur nos visages, et vîmes peu après les hauteurs  d’une forteresse navale : nous étions arrivés à Lond Telerion (D).
Le Capitaine Lerios nous accueillit et reçut nos nouvelles avec gravité. Je lui parlais de Gala­dhiath et du prince perdu, ainsi que des rôdeurs et des orques que nous avions rencontrés dans les collines. J’ajoutais que les bûcherons du village de Barnon ne survivraient jamais à une attaque d’orques.
Il décida rapidement d’envoyer une troupe pour les évacuer – Lond Telerion avait assez de place pour tous les abriter. En outre, il avancerait l’envoi du prochain navire destiné à fournir Mithlond en bois afin que nous puissions rejoindre le Seigneur Cirdan au plus vite.

De fait, deux jours plus tard, nous étions de retour aux Hâvres Gris, où le Seigneur Cirdan nous reçut immédiatement. Il accueillit les nouvelles avec gravité, et semblait presque pessimiste quant au destin des peuples libres, au point qu’il me proposa d’embarquer sur un navire pour Valinor. J’insistais pour participer à l’effort de guerre – je mis mes talents à son service s’il avait besoin de moi dans les temps à venir. Hélas, s’il accepta ma proposition, il m’apprit que la veille, un triste message lui était parvenu : les orques avaient atteint Galadhiath, et n’en avaient rien laissé…
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